1. |
Introduction
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2. |
Le règne des faussaires
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Vous, malheureux, désirez tant l’amour du ciel et de la terre
Qu'à la surface l’un sur l'autre, régnez vainqueurs sur la cité,
Ennemis du peuple tout entier, à la mort du bon populaire
Ennemis de la fraternité, vive l'ordre pour l'éternité.
Habitants des tristes décors, mon poème n'empêche pas la guerre,
Tu comptes une nouvelle fois les corps, maudis le règne des faussaires.
Ainsi nos lèvres à l'unisson, s'adorent dans une folle passion,
les hommes emportés par les flots, un jour mon dieu, nous maudirons..
Et c'est ainsi que nous mourrons l'horreur de l'âme en éclosion
Le choc des corps sans émotion, jusqu'à la décomposition.
J'aurais voulu pouvoir essuyer tes déboires,
Abattre le pouvoir réaliser tous mes espoirs.
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3. |
Mutilé pour la cause
01:58
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Vas y, ronge moi les os, attaque toi à la moelle,
J'ai tellement froid au cerveau que ça ne me fait plus mal.
Vas y, arrache moi le cœur, fais le cuire à la poêle,
Je suis vide à l'intérieur et ça ne me fait plus mal.
T'as réduit mon corps en compote, mes idées en compost,
A quoi ça sert ?
Je suis devenu le pire des potes, la dernière des salopes,
A quoi ça sert ?
Vas y, tranche moi la gorge, fais taire l'usurpateur,
Je suis le dernier porc et ça ne me fait plus peur.
Vas y, crève moi les yeux, je veux voir le seigneur,
Je sue par tous les pores mais ça ne me fait pas peur.
T'as réduit mon corps en compote, mes idées en compost,
A quoi ça sert ?
Je suis devenu le pire des potes, la dernière des salopes,
A quoi ça sert ?
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4. |
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Mes rêves s'écroulent encore une fois,
J'ai vidé ma dernière bière, brisé mon dernier verre.
Ta trêve s'écroule devant moi,
J'ai vidé toute ma colère, brisé la hache de guerre.
La politique, la religion, comme une danse un peu étroite
De droite à gauche, de gauche à droite.
Surexploité, manipulé, le martyr nourrit son bourreau,
Carcasses de traîtres pour les corbeaux.
Parle moi de sécurité en cage,
De commerce ou de pillage,
De l'eldorado sous l'orage.
Parle moi du temps et ses ravages,
Du commerce de l'esclavage,
De mon indéniable naufrage.
Sous la chaleur et dans la nuit, le militaire étouffe les cris.
Rejoue les scènes contre l'ennemi.
Incapable de résister, le militant quitte le radeau
Carcasses de traîtres pour les corbeaux
Libère moi de cette cage,
Coule le commerce et ses pillages,
L'eldorado vaincra l'orage.
Combat le temps et ses ravages,
Coule le commerce de l'esclavage,
Je refuse mon triste naufrage.
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5. |
La fosse est pleine
02:17
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On est sur un petit nuage de consommation, d'aberration, on est surtout pris en otage coincé au fond d'une cage. Scotché à ton canapé, les yeux rivés sur ta télé tu restes sourd et muet face à cette merde accumulée.
Ils te masturbent le cerveau avec cette putain de télé et ce caddie trop lourd finira bien par t'écraser. Ils mettent tous nos faits et gestes dans cette putain de caméra, et tous nos sentiments dans une putain de boite de viagra.
A la recherche de l'Homme parfait, qui acquiesce et qui se tait. A la recherche de l'excellence, je ne rentrerais pas dans votre danse.
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6. |
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My job is boring, My life sucks,
I hate my wife, And I hate my children,
Everything makes me crazy, Everything makes me sick
And I feel like I'm going to explode.
I became bad, I became a monster,
I became bad like Mickaël Jackson in Thriller
I left my job , my life is better,
I killed my wife and I killed my children
I'm making bubbles with my Bubble Gum
And I'm dancing naked in the street
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7. |
Compte pas sur moi
01:16
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Je ne comprends pas pourquoi tu ne m'aimes pas,
Je ne comprends pas, j'aimerais savoir pourquoi..
Ton cœur mécanique est une boite à rythme,
Mon corps est une machine qui ne suit pas ta rythmique.
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